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* Le pays merveilleux à un gout de rouille.
Partie au pays des rêves me voilà folle et désenchantée
Comme un long silence, une trêve, ton sourire m'a achevé
Je n'illusionne plus, fini les souhaits non exaucés
Parti pour toujours tu t'es enfui, lâche poète persécuté
Alors seule au fond de ma chambre la pluie qui goutte contre la fenêtre
Je repense à ces moments, ces chimères, je n'étais pas prête
Pourquoi comme un ange dans la nuit tu resplendis toujours
Ne pourrai-tu pas avoir de la compassion pour les simples humains qui t'entourent.
Tes yeux, avant remplis d'étoiles sont morts maintenant
Et tes paroles, sont aujourd'hui, comme des feuilles emportées par le vent
Pardonne moi mes erreurs, ton silence m'a tué
J'ai pardonné tes faux pas, j'y ai crus, ou du moins, j'ai essayé
Et aujourd'hui que reste-t-il ? Juste un vieux souvenir usé par le temps.
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