Etrange sentiment que celui de l'amour qui meurt

Comme une mort agonisante, torture de l'âme

Etrange soulagement de l'amour qui disparaît

A trop l'avoir choyé on oublie sa fragilité

Etrange douleur que celle des souvenirs

La tendresse des anciens corps à corps, la tristesse revient

Etrange amertume que celle que la mélancolie engendre

Quand la tendresse manque, que les larmes apparaissent

Etrange vœux que celui de mourir

Quand la douleur est trop importante, l'oublie impossible

Etrange malaise que celui de l'évanouissement

Quand après s'être tranché les veines on se sent partir

Etrange liberté qu'on se met à ressentir

Quand une fois parti on comprend qu'on est libre...Enfin

Une goutte tombe...

Comme une goutte de pluie, une goutte de toi.

Quelque chose qui se brise...

Comme du cristal, un bout de moi.

Une goutte de mon sang, mon cœur brisé...

Une flaque...

Comme une flaque d'eau, un lac de larmes

Le silence...

Comme celui des morts, un silence explicite.

Une flaque de sang et ton silence...

Une vie...

Comme une vie à attendre, une vie en rose

La mort,

Comme pour tous, une mort certaine.

Une vie pour toi, ma mort aussi...

Dans ce lit je suis solitaire,

Dans ces draps pleins de ton odeur je meure

Je sens que dans l'ombre tu me souris

Tu m'as laissée seule, c'est finit.

Dans ce lit je gis, privée de lumière

Je reste là, attachée, bâillonnée

Couchée dans mon sang, celui que tu as fait couler.

Je ne sens plus mon corps

J'ai sur moi les stigmates de ta haine

Trop de douleur tue les sensations.

Je suis privé de sens, je ne vois plus, n'entend plus

Je sens juste cette odeur âcre de sueur et de sang

Ma bouche sèche et pâteuse.

Dans ma tête résonne ta voix

Dans mon âme, le bruit de tes coups subsiste...

Je t'inspire la pitié,

Tu m'inspires la haine,

Si seulement tu pouvais crever !

Leur dira-tu aux autre ?

Leur dira-tu que tu m'as fait crever ?

Que tu m'as fait saigner

Que tu m'as frappée, défigurée ?

Que diras-tu à ceux qui me trouveront ?

Leur diras-tu que tu as jouie

Quand je perdais mon sang sous tes coups

Et sous le choc de ta pénétration ?

Moi qui ne connaissais rien à l'amour

Maintenant je sais, le dégoût, l'horreur !

Voilà au moins le point positif :

Je ne serais pas morte pour rien !

Poisson dans un océan de bulle

Poison  qu'une ancienne histoire véhicule

Mon poisson perd le nord, n'a plus d'air

A force de rester sous l'eau ne connaît plus la lumière

Poisson oublie la vie, mais pas le malheur

A trop avoir aimer, on devient l'ombre de sa douleur

Alors quand poisson rit tout le monde voit des étoiles

Parce que poisson trop malheureux ne lève jamais le voile

Essaye d'oublier l'histoire passée

Essaye de rêver, aux histoires futures

N'oublie pas que ton poisson sera toujours là pour t'aider

Quoiqu'il arrive, vis, même si c'est dur.